L’Histoire de Florange durant la seconde guerre mondiale... en vidéo
60 ans après, Jean-Marie FRANCOIS, Elise RODHAIN et René SASSI témoignent...
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Document vidéo réalisé en partenariat avec la chaîne de télévision locale "Fenêtre sur Florange".
Pour en savoir plus...
Les expulsions : Périple vers BELVES
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Vers 10 heures, des camions militaires ont commencé le ramassage des familles. Le soldat en faction devant la maison des François, voyant les parents et les enfants monter dans le camion, dit au père "Vous reviendrez bientôt, la guerre sera bientôt finie. J’ai aussi cinq enfants à la maison...".
M. Buzon avait servi dans l’armée allemande pendant la guerre 14-18, la Moselle étant annexée depuis 1870. Une blessure à la jambe lui avait valu la croix de fer. Par bravade, il l’avait accrochée à sa veste. Le sous-officier, en la voyant, fit mettre ses hommes au garde-à -vous et a salué... la décoration. On salue la décoration mais on chasse l’homme.
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Pour lire la suite de l’article paru dans la Chronique N° Hors-série - Libération - page 14
"Evasion..."
Le 16 septembre 1940 était célébré à Florange le mariage d’Elise et Paul Rodhain par un jeune prêtre qui se trouvait disponible. Ce jour là , à la sortie de l’église, quatre autobus attendaient un groupe de Florangeois emmenés vers une destination inconnue.
L’annexion allemande commençait, entraînant pour les récalcitrants, expulsions, déportations et représailles de toutes sortes. Pour Elise Rodhain et son mari, c’était aussi le début des épreuves. Jeune femme sans enfant, elle dût aller travailler à l’usine de munitions Hermann Goering à Daspich (actuellement SOLLAC). Responsable de trois jeunes filles russes, elle devait surveiller le travail et sertir elle-même des douilles d’obus dans une presse. Elle eut l’idée de mettre dans sa poche de tablier une poignée de sable, et à l’insu des surveillants allemands, elle glissait quelques grains de sable dans les sertisseurs qui bien sûr rayait la douille d’obus qui s’en allait à la refonte en se disant : " en voilà une qui ne tuera plus personne ". Si elle avait été découverte, ces actes de sabotage auraient pu lui coûter cher. .../...
Pour lire la suite de l’article paru dans la Chronique N°14 - page 6
La Libération de Florange...
Fin août 1944, le canon tonne dans la vallée de la Fensch, de durs combats se déroulent à Hayange. Après cinq années de deuils, de privations de toutes sortes et d’humiliations, la population florangeoise voit enfin la fin de ce cauchemar.
Le 1er septembre dans l’après-midi, un détachement militaire américain est signalé à Florange. La vision en aura été brève pour quelques habitants ébahis. Il s’agit d’un convoi constitué de trois jeeps armées, de deux chars légers de type "Destroyers" et d’une automitrailleuse.
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Pour lire la suite de l’article paru dans la Chronique N° Hors-série - Libération - page 23